Pourquoi planifier ses menus bien-être change vraiment la vie
Je me suis longtemps dit que « bien manger » voulait dire passer des heures en cuisine, suivre des recettes compliquées et acheter des ingrédients introuvables. Résultat : je me décourageais avant même de commencer, et je finissais souvent par improviser des repas rapides, pas toujours très équilibrés.
C’est en découvrant la planification de menus bien-être sur la semaine que tout a changé : moins de charge mentale, plus de plaisir à table, et surtout une alimentation plus saine, sans y passer tout mon temps. Aujourd’hui, je partage avec toi ma façon de planifier une semaine de menus bien-être, avec des idées simples, concrètes et adaptées à une vie bien remplie.
Les bases d’une semaine de menus bien-être
Quand je parle de « menus bien-être », je pense à une alimentation équilibrée, rassasiante, qui fait du bien au corps mais aussi à la tête. Pour moi, un menu bien-être s’appuie sur quelques piliers simples :
- Des fruits et légumes à chaque repas, sous différentes formes (crus, cuits, en soupe, en salade).
- Une source de protéines (végétales ou animales) pour tenir toute la journée : légumineuses, œufs, poisson, volaille, tofu…
- Des féculents complets ou peu raffinés pour l’énergie : riz complet, quinoa, pâtes complètes, patate douce…
- Des matières grasses de qualité : huile d’olive, oléagineux (amandes, noix, noisettes), avocat, graines.
- Beaucoup d’eau, des infusions, et si possible un peu moins de boissons sucrées.
Les recommandations officielles en France (comme celles de Manger Bouger) vont d’ailleurs dans ce sens : plus de végétal, moins d’ultra-transformé, et des repas globalement variés. Ce cadre m’a beaucoup aidée pour structurer ma semaine.
Se poser les bonnes questions avant de planifier
Avant même d’écrire quoi que ce soit, je prends 5 à 10 minutes avec une feuille (ou une note sur mon téléphone) pour répondre à quelques questions clés :
- De combien de repas ai-je besoin ? Est-ce que je mange à la maison le midi ? Est-ce que je prévois des lunch box pour le travail ?
- Quelles sont mes soirées chargées ? Les jours où je rentre tard, je prévois des repas ultra rapides ou déjà prêts.
- Quels aliments j’ai déjà dans mes placards et mon frigo ? Cela évite le gaspillage et m’inspire souvent pour les menus.
- De quoi j’ai envie cette semaine ? Une semaine plus « green », envie de soupe, d’un curry, de salades complètes…
Cette étape me permet de coller à la réalité de ma semaine. Un planning de menus bien-être ne sert à rien s’il est déconnecté de ton rythme de vie.
Ma méthode simple pour organiser les repas de la semaine
Ensuite, je construis mon planning autour de trois axes : les petits-déjeuners, les déjeuners et les dîners. Je ne détaille pas forcément les collations, mais je prévois quelques options « bien-être » pour ne pas me jeter sur n’importe quoi à 16h.
Des petits-déjeuners bien-être, rapides et rassasiants
Je choisis 2 ou 3 types de petits-déjeuners que je vais alterner durant la semaine. Exemple de trio gagnant :
- Overnight oats (porridge de la veille) : flocons d’avoine, lait végétal ou yaourt, graines de chia, un peu de fruits frais ou surgelés. Tout se prépare dans un bocal la veille au soir. C’est ultra pratique et très nourrissant.
- Toast complet + protéine + fruit : pain complet grillé avec purée d’amandes ou d’arachide, parfois un œuf à la coque, et un fruit de saison. Simple et équilibré.
- Yaourt (végétal ou non) + granola maison + fruits : j’essaie de faire un granola maison le week-end (moins sucré et plus riche en oléagineux) et j’en ai pour plusieurs jours.
En alternant entre ces options, je garde une routine sans m’ennuyer, et surtout sans me compliquer la vie le matin.
Des déjeuners équilibrés, même quand on travaille
Le midi, je privilégie les repas complets, faciles à transporter si je ne suis pas à la maison. J’aime beaucoup le principe de l’« assiette équilibrée » :
- ½ de l’assiette en légumes (crudités, légumes rôtis, ratatouille, soupe épaisse).
- ¼ de l’assiette en féculents complets (quinoa, riz complet, pâtes complètes, boulgour, patate douce).
- ¼ de l’assiette en protéines (pois chiches, lentilles, œufs, poisson, poulet…).
Par exemple, sur une semaine, mes déjeuners ressemblent souvent à ceci :
- Salade de quinoa, pois chiches, concombre, tomates, feta, huile d’olive et citron.
- Buddha bowl avec riz complet, légumes rôtis, houmous et graines.
- Soupe de légumes maison + tartine de pain complet avec fromage frais ou avocat.
- Pâtes complètes aux légumes (courgettes, champignons, tomates) et parmesan.
- Riz sauté aux légumes et œuf brouillé ou tofu.
Je trouve beaucoup d’inspiration sur des sites comme Healthy Food Creation ou tout simplement sur Pinterest en tapant « bowl équilibré » ou « lunch box healthy ».
Des dîners légers mais satisfaisants
Le soir, j’essaie d’opter pour des repas plus légers que le midi, sans pour autant tomber dans la salade tristounette. Mon objectif : me faire plaisir, bien digérer, et ne pas me coucher avec la sensation d’avoir trop mangé.
Voici quelques idées de dîners bien-être que je reviens souvent utiliser :
- Omelette aux légumes (épinards, poivrons, oignons, tomates) avec une petite salade verte.
- Poisson au four (ou tofu mariné) avec une poêlée de légumes de saison.
- Bol de soupe maison (courge, carottes, poireaux, lentilles corail…) avec du pain complet.
- Salade composée avec restes de féculents (pâtes, riz, quinoa) et légumes variés, assaisonnée avec une bonne huile d’olive.
- Wok de légumes avec une petite portion de riz complet ou nouilles de sarrasin.
Je garde toujours à l’esprit que les restes sont mes meilleurs alliés : un reste de riz peut devenir une salade froide, des légumes rôtis se recyclent parfaitement dans une omelette ou un wrap complet.
Le batch cooking : mon secret pour gagner du temps
Je ne suis pas une adepte du batch cooking ultra rigide, mais j’aime bien consacrer 1 à 2 heures le week-end à préparer quelques bases. L’idée n’est pas de cuisiner tous les plats de la semaine à l’avance, mais surtout de préparer des éléments clés pour assembler rapidement les repas.
Ce que je prépare souvent à l’avance :
- Une grande quantité de céréales complètes : par exemple, une casserole de quinoa + une de riz complet.
- Une plaque de légumes rôtis au four : carottes, courgettes, brocoli, patate douce… avec un filet d’huile d’olive.
- Un ou deux houmous ou tartinades de légumineuses (lentilles, pois chiches).
- Un granola maison pour les petits-déjeuners.
- Une ou deux soupes qui se congèlent très bien si besoin.
Avec ces éléments, assembler un repas devient un jeu : j’ajoute une source de protéines (œufs, tofu, restes de poulet, légumineuses), quelques crudités, une sauce rapide (huile d’olive + citron + herbes), et mon dîner ou mon déjeuner est prêt.
Faire ses courses en mode « bien-être »
Planifier sa semaine de menus bien-être, c’est aussi adapter sa liste de courses. Au lieu de me laisser tenter par tout et n’importe quoi, j’essaie de rester centrée sur des produits bruts ou peu transformés. Dans mon panier, on retrouve souvent :
- Des légumes frais de saison (ou surgelés nature quand je manque de temps).
- Des fruits faciles à emporter (pommes, bananes, clémentines, fruits rouges surgelés).
- Des céréales complètes : flocons d’avoine, riz complet, quinoa, pâtes complètes, pain complet.
- Des légumineuses : pois chiches, lentilles, haricots rouges, parfois en bocaux pour gagner du temps.
- Des protéines : œufs, yaourts (classiques ou végétaux), poisson, volaille, tofu, tempeh selon les envies.
- Des oléagineux et graines : amandes, noix, graines de chia, graines de tournesol.
- Des matières grasses de qualité : huile d’olive, huile de colza, purées d’oléagineux.
Pour m’aider à rester cohérente, j’aime bien jeter un œil aux recommandations de Santé Publique France, qui insistent sur la réduction des produits ultra-transformés. Cela ne veut pas dire qu’il faut tout bannir, mais simplement qu’ils ne doivent plus être la base de l’alimentation.
Gérer les imprévus et garder de la flexibilité
Un point essentiel que j’ai appris au fil du temps : accepter l’imprévu. Une sortie de dernière minute, un dîner chez des amis, une grosse fatigue… La vie ne suit pas toujours ton planning, et c’est normal.
Personnellement, je vois mon planning de menus comme une boussole, pas comme une règle figée. Si je décale un repas à un autre jour, si je remplace un plat prévu par un autre, ce n’est pas grave. L’idée générale reste la même : garder une dominante de repas sains, variés, et faire en sorte que ce soit simple à vivre.
Et oui, il y a aussi de la place pour la pizza, le dessert gourmand ou le verre de vin entre copines. Le bien-être, c’est aussi la convivialité et le plaisir.
Mon avis personnel sur la planification des menus bien-être
Avec le temps, je me suis rendu compte que planifier mes menus bien-être sur la semaine n’est pas une contrainte, mais une vraie forme de self-care. Cela m’évite de me poser mille questions chaque jour, de culpabiliser sur ce que je mange, et ça m’aide à prendre soin de moi de façon douce et réaliste.
Je ne cherche pas la perfection, mais l’équilibre. Certains jours, mes repas sont un modèle de diététique. D’autres, c’est beaucoup plus freestyle. Mais globalement, j’ai la sensation de nourrir mon corps et mon esprit avec plus de conscience, en respectant mon rythme et mes envies.
Si tu as envie de te lancer, je te conseille de commencer petit : planifier seulement les dîners de la semaine, ou 3 jours au lieu de 7, et ajuster au fur et à mesure. Tu verras, avec quelques habitudes simples, manger sain sans se compliquer la vie devient vite un réflexe.
Emilie

